UE 209 Techniques de mise en œuvre du projet – aspects particuliers *

Un projet urbain et/ou territorial doit associer étroitement dans sa conception la forme et la fonction relevant de l’espace bâti et des espaces ruraux et naturels. La compréhension de cette morphologie urbaine passe par l’analyse et la compréhension des processus d’urbanisation et des mutations territoriales en interrogeant le territoire dans sa dimension physique comme une ressource finie et de ses multiples usages relevant de l’activité humaine. La lecture sensible de la ville et du tissu urbain et de ses composantes, comme l’espace public et les aménités, l’îlot, le bâti, la nature en ville… en fait partie. Enfin, l’étudiant sera mis ici en situation par l’analyse critique et prospective qu’il porte sur l’évolution d’une ville et de son territoire.

L’analyse du logement peut intervenir dans le projet d’urbanisme dans un cadre sociologique et économique, institutionnel et législatif. La relation entre le besoin humain et la fonction de logement, les différents acteurs, le marché du logement… doivent être pris en compte.

Du concepteur de l’espace urbain relevant d’une posture intuiti personae à l’origine, l’urbaniste exerce aujourd’hui sa pratique selon de multiples modalités sociales, dans des contextes variés (administrations, bureaux d’études…) et avec une approche souvent pluridisciplinaire (environnement, mobilité, sociologie…). L’étudiant sera informé ici de l’organisation professionnelle, comme les associations et les mouvements de réflexion, des modalités nécessaires à l’exercice de la profession, de la déontologie etc.

L’étude des hypothèses et des options est une étape indispensable du projet d’urbanisme. Ces hypothèses doivent être formulées, évaluées et les résultats de cette évaluation doivent être communiqués, en intégrant les avis des différents acteurs impliqués.

L’éco-développement étudie le contexte et les enjeux environnementaux du territoire, en tenant compte des contraintes techniques de mise en œuvre d’un projet d’urbanisme, des exigences environnementales (aux niveaux européen, national et régional) et de l’évaluation des incidences sur l’environnement.

Les projets de composition paysagère peuvent suivre les projets d’urbanisme et s’y intégrer, avec les principes, méthodes et techniques propre à la composition paysagère.

L’étude des déplacements de personnes et des transports de biens entre en relation directe avec la planification spatiale. Connaître les éléments de la demande et de l’offre en transports, la gestion des situations existantes et projetées, les relations entre territoire, mobilité et transports est donc essentiel.

L’espace public peut endosser différentes fonctions, se diviser en différentes typologies. En dépendront les éléments structurants de celui-ci, tels que les voiries, l’éclairage, les réseaux d’évacuation des eaux etc., avec chacun ses contraintes techniques.

Les principes de droit sont un outil indispensable à l’urbaniste. Au-delà des raisonnements propres au droit administratif et des principes du droit de l’environnement et de l’urbanisme, il doit pouvoir acquérir la méthode de consultation de la règle de droit, aux niveaux européen, national et régional.

Les enjeux de gestion du projet d’urbanisme passent par la connaissance de notions d’économie politique appliquées, des grands principes de la finances publique, des systèmes de gestion financière publique et privée et des systèmes de gestion immobilière.

Les principes de financement et de gestion du projet d’urbanisme se basent sur des notions de micro-économie appliquée et doivent permettre d’établir une estimation sommaire des coûts et revenus liés aux principaux éléments du projet, pour les différents acteurs impliqués.